Procédures de reconnaissance AMI/ENNEMI (Friend or Foe)

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Cet article existe pour quelques raisons :

Certains joueurs se plaignent que les BDU modernes sont difficiles à discerner selon le type de partie auquelles ils participent.

Dans le vrai monde, ceci n’est pas une option, vous devez développer vos talents à ce niveau car c’est un besoin bien réel qu’il faut combler avec du travail, du temps et de l’expérience.

J’ai été arbitre (marshall pour les Français) et des joueurs me tiraient dessus malgré une veste de signaleur JAUNE FLUO avec bandes réfléchissantes. Il est impératif que vous compreniez que ceci est un atout vital qui sera développé seulement avec le temps et avec votre respect de procédures opérationnelles standardisés à l’intérieur de vos équipes respectives.

Le net regorge d’informations à ce sujet de nos jours, je vous encourage à faire vos recherches au-delà de ces quelques trucs pour vous orienter dans la bonne direction.

Voici quelques techniques de reconnaissance :

Une équipe doit créer un mot de passe par défaut qui sert quand vous êtes autour de la base et un autre pour quand vous êtes éloignés de la base.

Celui qui est proche est différend de celui qui est loin car cela suppose que vous êtes en contrôle du territoire immédiat. Quand le tour de la base n’est pas contrôlée, vous avez un code simple qui doit être changé de temps en temps.

Supposons un instant que le code est BIGBULL, la réponse doit être CAMION ou quelque chose d’autre qui a absolument aucun rapport afin de ne pas donner de chance à l’autre équipe d’associer le mot.

Comme dans Band of Brothers, FLASH? / THUNDER! peut sembler une bonne idée mais c’est problématique car ce sont des mots associés.

Idéalement, il faut faire une rotation des codes afin que l’ennemi n’ai pas la chance de trouver le code en l’entendent via les autres joueurs.

Un autre système qui existe est par addition ou autre forme de calcul.

Exemple : Le chiffre voulu est 7

Joueur 1 dit 4, l’autre doit répondre 3 car l’addition de ces 2 chiffres donne 7.

Autre exemple : Le chiffre voulu est 8

Le joueur 1 dit « 4 » mais cette fois-ci l’autre joueur lui tire dessus.

Pourquoi? 

Car il a été déterminé à l’avance que le chiffre 4 est tabou, il ne peut pas être utilisé pour obtenir le résultat. C’est donc une forme de filtre pour prévenir si jamais le code a été percé.

Un mot de 5 lettres comme CHIEN peut-être utilisé d’une façon similaire.

La réponse à une lettre doit être la prochaine lettre et vous pouvez déterminer si une lettre est tabou.

Les codes visuels de confirmation via radio sont aussi des techniques qui sont utilisés.

Si je pense que c’est un allié en avant mais que je ne suis pas certain, je peux lui demander de faire le code visuel.

Exemple : Au son de « New York, New York » sur les ondes, les joueurs doivent taper sur leur casque 2 fois.

À noter, les joueurs qui font la demande ne doivent PAS le faire avant les autres car ils veulent voir si l’autre le fera avant eux. J’ai vu cet exemple être mal utilisé dans une partie ce qui a eu comme résultat que les joueurs de l’autre équipe ont exploité cette faille et ont été neutraliser/ »freezer » les joueurs qui se sont trompés et exposés.

Utilisez votre tête les gars quand vous utilisez des codes, rappelez vous de la raison pourquoi vous faites ça.

La meilleure façon demeure de se rappeller de la face des personnes dans votre équipe, retenez le plus de détails possible: goggles, casquette à l’envers, pinch, barbe, etc. et le type de airsoft lui même car c’est souvent la seule chose que vous allez voir de la personne quand elle est embusquée.

Évitez de passer dans les arcs de tirs de vos alliés, si vous êtes en équipe, respectez les formations. Ayez conscience d’où vous êtes et où vous allez surtout dans une situation où les feuillages sont épais et où il y a de nombreux contacts ennemis.

On le voit encore et souvent, passez derrière les alliés et attaquez seulement par les côtés. Si vous attaquez vers l’avant, vous devez avancer avec la ligne au complet selon une procédure. Voir overwatch et bounding overwatch. La technique est fait pour éviter de se tirer dans le dos. C’est pour ça que les équipes pratiquent.

C’est pas facile tout ça vous direz mais c’est ça qui fait que vous allez réussir ou échouer à chaque fois ;)

-Metalsynth

Comment ne pas être un boulet au airsoft

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CE QUE VOUS DEVEZ FAIRE INSTINCTIVEMENT

  • NE JAMAIS PASSER DEVANT L’ARME D’UN AUTRE JOUEUR!
  • Observez et rapportez tous les contacts ennemis (rapport de contact).
  • Bougez et tirez de façon à ne pas être vu et tué facilement.
  • Votre action par défaut est de suivre le chef de section. Vous bougez lorsqu’il bouge, vous arrêtez  lorsqu’il arrête et vous faites ce qu’il fait jusqu’à nouvel ordre.
  • Faites votre part pour obtenir une surveillance sur 360 degré (choisissez un secteur qui n’est pas déjà couvert).
  • Sachez quel est votre travail. (votre mission).

TACTIQUES DE BASE

Ceci est le gros minimum que vous devez savoir comme base pour tout le reste :

  • Ayez une compréhension du terrain environnant.
  • Lorsque vous utilisez la position de l’horloge pour la direction en heure, 12 heure est la direction de l’objectif ou la direction du déplacement de l’unité.
  • La principale méthode de tuer l’ennemi est en le contournant (envoi d’une unité pour les attaquer de côté/derrière).
  • Gardez l’ennemi occupé en tirant dessus jusqu’à ce qu’il puisse être contourné en vous assurant qu’il ne peut plus bouger ou tirer vers vous sans être tué. C’est ce qu’on appelle le tir de suppression.

COMMENT RAPPORTER UN CONTACT ENNEMI

LA DÉCLARATION DE CONTACT EST PROBABLEMENT LA PLUS IMPORTANTE CHOSE À FAIRE.

Ça fonctionne comme cela – vous voyez un ennemi et vous le dites à vos coéquipiers de cette façon :

« Contact, nord-ouest, sniper, sur le toit de la tour.«

Premièrement, vous dites : « CONTACT«

Ensuite vous donnez la direction de l’ennemi. Ça peut être un degré sur la boussole, une heure,  gauche/droite, etc.

Dites dans une courte phrase ce que vous avez vu – infanterie, véhicule, bunker, etc.

La fin consiste en donnant des informations supplémentaires comme la distance, proche de quoi, etc.

Exemples:

“Contact, nord-ouest, sniper, toit de la tour.”

“Contact, 3 heures, machinegunner, à 50 mètres en-dessous de l’arbre.”

“Contact, gauche, 2 ennemis qui traversent la clairière.”

“Contact en arrière! Squad ennemi! “

Notez que même si la marde pogne (comme lorsque soudainement vous apercevez quelqu’un derrière vous et que vous devez immédiatement tirer) vous rapportez quand même le contact pour indiquer au reste de l’équipe ce qui se passe.

SE DÉPLACER CONVENABLEMENT ET RESTEZ VIVANT

Survivre avec vos coéquipiers est BEAUCOUP plus important que de tuer des ennemis au hasard en   restant cacher durant une bataille jusqu’à la mort.

Bougez d’une protection à une autre, d’une cachette à une autre. Vous devriez toujours faire ceci automatiquement même si c’est pas mal certain qu’il n’y a pas d’ennemi dans le coin. Si vous êtes sous le feu ennemi, faites une série de déplacements courts et rapides. Pensez à l’avance, prévoyez vers quelle couverture vous allez vous diriger avant même de commencer à bouger. Ce qui veut dire qu’en tout temps, vous devez avoir conscience des couvertures et cachettes qu’il y a autour pour pouvoir les rejoindre facilement si jamais vous êtes engagé.

Une couverture est ce qui vous garde vivant la plupart du temps. N’importe quoi qui fera en sorte que vous allez être plus difficile à atteindre ou voir. Ce qui inclu se cacher dans l’ombre, derrière des buissons ou autre objet, dans un creux, un trou ou simplement se coucher à plat ventre pour réduire au maximum votre exposition à l’ennemi, tout en gardant un angle sur lui.

Même les couvertures partielles, combinées à un mouvement lent peuvent être efficaces et vous soustraire au regard de l’ennemi.

Mettez un genou à terre lorsque vous vous arrêtez pour n’importe quelle raison. Mettre un genou à terre ou s’accroupir réduit votre exposition et vous rend plus dur à tirer ou détecter. Prenez l’habitude de mettre un genou à terre aussitôt que vous arrêtez pour une ou deux secondes.

Si jamais vous prévoyez vous arrêter pour plus longtemps, couchez vous sur le sol ou trouvez une couverture plus appropriée.

N’exposez pas votre silhouette comme dans cette photo ci-dessus. Soyez sûr que vous ne faite pas contraste avec ce qu’il y a derrière vous, comme le ciel ou des couleurs contrastantes. Sinon, l’ennemi vous repérera très facilement.

Si vous devez absolument traverser le haut d’une colline, pensez que l’ennemi pourrait regarder directement par là, couchez vous et passez où la végétation offre la meilleure couverture.

Ne vous regroupez pas de sorte que l’ennemi peut vous sortir tous avec une seule rafale ou encore avec une grenade.

LES CONCEPTS DU TRAVAIL EN ÉQUIPE

Le concept des Paires (Buddy team)

La plus petite unité de combat est la paire. Le système de paire assure que chaque soldat en a un autre pour veiller sur lui. Cela veut simplement dire que vous bougez avec, vous surveillez pour lui et vous combattez avec cette personne qui complète votre paire.

La Section (Fireteam)

Toi et ton camarade qui formez une paire, vous faites partie d’un groupe un peu plus large : la section.

Les sections sont fondamentales aux unités de combat. Elles sont composées de quatre (jusqu’à six) soldats qui opèrent ensemble dans une unité cohérente utilisant leur propre canal radio. Les soldats qui forment une section sont des paires. L’un d’eux est le chef de section.

Généralement, une autre personne a un rôle particulier tel que médecin, fusilier automatique ou encore tireur d’élite et la balance sont des soldats d’infanterie (fusilier). Le chef de section n’est jamais en paire avec quelqu’un qui a un rôle spécial, question de ne pas mettre tous les oeufs dans le même panier.

Recevoir et Réaliser les Missions

Si votre équipe est organisée, un commandant va donner des ordres aux chefs de section et le chef de section va donner ses ordres aux membres de son unité.

Durant la mission, le chef de section va être le seul à communiquer avec le commandement. Ce qui pourrait l’amener à avoir deux radios sur lui.

COMMENT TRAVAILLER EN PAIRE

Vos responsabilités de base envers votre paire, ou ce que vous êtes sensés faire automatiquement.

Restez avec votre paire

Lorsque l’un se déplace, l’autre suit. Ensemble vous êtes beaucoup plus efficace que chacun de votre côté. Ne partez jamais seul.

Communiquez avec votre paire

Si c’est important, dites lui. Si vous devez bouger, dites-le pour qu’il sache qu’il doit vous couvrir. Une bonne communication fait en sorte que tout le monde travail ensemble et est conscient de ce qui se passe. Ce que quelqu’un sait, l’autre devrait le savoir.

Couvrez votre paire

Donnez des indications à votre paire sur vos mouvements, les secteurs à surveiller et autre. Si votre paire surveille un côté, surveillez l’autre. S’il doit traverser un secteur chaud, couvrez son déplacement et il fera de même pour vous.

Aide ton paire s’il tombe au combat

Si vous êtes touchés vous pourrez compter sur votre paire pour venir à votre aide. De même, si votre   paire est touché, vous saurez faire votre part pour le sauver ou faciliter le travail du médecin.

Dépendant des règles de la partie, cela pourrait impliquer de le trainer hors de la zone dangereuse et l’apporter jusqu’à un médecin ou encore d’éliminer l’ennemi qui l’a touché.

Souvenez vous que vous êtes inutile à votre paire si vous êtes mort. Si tactiquement la situation ne vous permet pas d’aider votre paire, votre travail sera de rendre la situation meilleure; soit en éliminant vous-même l’opposition ou en coordonnant un tir de suppression dans le but d’éliminer l’ennemi.

Si votre paire tombe et que vous jouez avec des règles de médecin, demandez l’aide du reste de la section et demandez leur de vous couvrir le temps de ramener votre paire en sécurité. Une fois en sécurité, appelez le médecin.

Retournez auprès de votre paire

Si vous mourrez et que vous revenez en jeu, c’est votre responsabilité de revenir auprès de votre paire.

Si votre paire est mort, rejoignez le reste de la section et formez un trio. Lorsque votre paire sera de retour, retournez auprès de lui.

COMMENT FAIRE PARTIE D’UNE SECTION

Vos responsabilités de base en tant que membre d’une section sont :

CONNAISSEZ VOTRE ÉQUIPE ET VOTRE MISSION

Prenez connaissance de qui sont les autres membres de votre équipe et soyez certain de comprendre  l’objectif de votre section. Vous êtes obligés de suivre les ordres du chef de section. Si vous ne le faites pas, vous êtes inutile au groupe! Si vous avez de meilleures idées, gardez-les pour le jour où vous  serez le chef de section.

GARDEZ UNE BONNE DISCIPLINE DE FEU

Si vous tirez quelques balles sur l’arbre le plus proche parce que vous vous ennuyez, vous ne faites pas que gaspiller des balles, vous donnez probablement votre position à l’ennemi et la prochaine chose que vous saurez, c’est qu’ils vous contourneront pour vous éliminer. Si la section est en mode furtif, il n’est pas permis d’ouvrir le feu sur n’importe quel ennemi à vue sauf si l’ennemi vous a déjà repérés et ouvre  le feu en votre direction.

SOYEZ CONSCIENT DE VOTRE ENVIRONNEMENT ET ALERTE

Plus que tout, gardez en tête où sont vos alliés de sorte que vous ne les engagez pas. Ça veut aussi dire de faire très attention pour ne pas courir devant des lignes de tirs alliées. Ne passez JAMAIS devant la ligne de tir d’une personne, peut importe si vous êtes en combat ou non. L’ennemi VA essayer de vous contourner alors il est important de surveiller votre arrière et vos côtés. Il est aussi important de garder une distance sécuritaire entre les membres de la section de sorte qu’une rafale ou une grenade ne puisse pas sortir plus qu’un soldat.

COUVREZ VOTRE SECTEUR

Une sécurité de 360 degrés est requise en tout temps. Ce qui veut dire qu’avec une section, chaque personne doit observer/couvrir une zone différente. C’est une notion qui devrait venir automatiquement lors de tout déplacement.

COMMUNIQUEZ EFFICACEMENT

En tout temps, on s’attend à ce que vous cherchiez et rapportiez chaque contact ennemi. Si vous voyez un ennemi qui n’a pas été rapporté, vous devez rapporter le contact IMMÉDIATEMENT

Si l’ennemi ne vous a pas encore vu, faites un rapport de contact avant de l’engager, au cas où le chef de section déciderait de contourner l’ennemi plutôt que de l’engager.

De plus, vous devez être efficace et bref dans vos communications. Ne parlez pas de choses sans importance. Même si les ondes sont silencieuses, vous devez conserver le silence radio au cas où quelqu’un aurait un message important à transmettre.

SE DÉPLACER EN ÉQUIPE

« Bounding Overwatch » est le standard dans les techniques de mouvements d’infanterie. Ce mouvement est l’un des plus pratiqué et l’un des plus simple à effectuer. L’idée de base est : un élément est immobile et couvre les mouvements d’un autre élément. Un élément pourrait être vous, un paire,   une paire ou une section complète par exemple.

COMMENT COUVRIR QUELQU’UN

Si il n’y a aucune action dans votre zone, vous couvrez quelqu’un en gardant votre arme prête et vos yeux attentifs, prêt à éliminer n’importe quel ennemi qui se présente alors que votre paire se déplace, que le médecin fait son travail ou n’importe quelle autre situation qui a besoin d’une couverture.

Idéalement, vous faites cela derrière une couverture.

Si vous êtes sous le feu ennemi, vous offrez une couverture en tirant vers l’ennemi. C’est votre travail de leur faire peur et de les garder cachés généralement en ouvrant le feu sur eux, mais vous pouvez aussi couvrir avec de la fumée.

QUAND TIRER

Généralement vous êtes libre de tirer lorsque vous voyez un ennemi sauf si on vous donne un ordre contraire. Si vous êtes dans une approche furtive, ne tirez pas sauf si l’ennemi vous vise directement. Vous devez être absolument sûr que l’ennemi vous a vu, s’il ne vous tire pas directement, ne le tirez pas.  Dans les deux cas, vous devez rapporter le contact.

L’UTILISATION DE LA RADIO

La leçon numéro un dans la communication c’est de garder les ondes radios LIBRES. Des joueurs se font éliminer parce que d’autres parlent de tout et de rien et donnent la position de l’unité sur les ondes radios ou empêchent quelqu’un de rapporter son contact. Quand vous parlez, soyez clair et bref. Ne passez pas plusieurs minutes pour expliquer quelque chose qui peut être dit en quelques mots.

SOYEZ CERTAIN QUE VOTRE RADIO FONCTIONNE!

Syntonisez le même canal que le reste de votre section et faites un test radio pour confirmez le tout avant de vous lancer dans l’action. Si vous êtes le chef de section, soyez certain de pouvoir communiquer avec le commandement, parce que vous aurez besoin de rapporter le succès ou l’échec de vos missions et recevoir de nouveaux ordres.

Lorsque vous parlez au commandement, utilisez toujours le préfixe « Commandement » ou « Zero » de sorte qu’il n’y ait aucune confusion pour déterminer le récepteur du message. « Commandement, ici la section Bravo, nous approchons de l’objectif par le nord« .

N.B. : Ceci est un article que nous avons traduit de l’anglais. Si certains termes vous donnent des problèmes de compréhension, nous pouvons essayer de vous aider dans les commentaires. Merci!

Ce qu’il faut comprendre de l’utilisation d’une radio dans une partie Milsim 101

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La meilleure décision ou la plus grande erreur que vous pouvez faire est de vous procurer une radio pour augmenter votre expérience d’airsoft.

Que ce soit pour communiquer avec les autres équipes et commandants, ou pour communiquer avec les membres de votre unité, utiliser une radio dans une partie d’airsoft peut être un atout important.

Mais mal utilisée, comme on se sert d’un téléphone personnel par exemple, peut s’avérer un cauchemar pour les autres. Ce document n’est pas un manuel d’instructions approfondi sur votre radio en termes simplifiés, mais plutôt un guide qui couvre la plupart des fonctions utilisées durant les parties, et qui vise à sensibiliser le joueur aux effets néfastes d’une utilisation inadéquate.

La discipline d’utilisation

La discipline d’utilisation est ce qui crée, avant tout le reste, les plus grands différents avec les autres joueurs.

Utiliser sa radio pour parler avec sa copine au camp de base qui demande si vous désirez du ketchup sur votre hotdog n’est pas la bonne façon ( cet exemple est tiré d’une véritable anecdote d’ailleurs ).

Ceci n’est pas un téléphone personnel. Plusieurs personnes utilisent les mêmes fréquences, qui sont limitées d’ailleurs.

Conserver les communications courtes et pertinentes au jeu est primordial. Les urgences, comme des blessures réelles (NO DUFF/911), sont normalement communiquées sur le canal 01 (toujours confirmer avec l’organisation)

Les urgences ne sont normalement pas entendues sur les autres canaux, nous parlons ici de priorités pour des fins de parties d’airsoft de type milsim, donc pour accroître l’effet d’immersion.

La programmation des radios

Souvent, les radios sont mal utilisées et les joueurs n’ont pas acquis les connaissances nécessaires pour reconnaître les effets que leur radios auront sur les autres et le réseau.

Voici la configuration optimale d’utilisation de votre radio :

Niveau joueur = émission basse ( L / Lo / Low )

Niveau chef d’équipe et QG = émission haute ( H / Hi / High)

Il y a quelques raisons pourquoi ceci est désirable, voici les 2 principales :

a) Votre unité peut communiquer via radio avec une portée qui est courte ce qui fait que les chances que des équipes adverses puisses entendre vos conversations sont grandement réduites. Ceci vient avec le désavantage que vous ne serez pas entendus si vous êtes trop loin de votre unité donc vous devez passer en émission haute pour les rejoindre via radio. L’avantage de pouvoir programmer sa radio s’avère très utile ici.

b) Le nombre total de personnes émettant trop fort est grandement réduit sur la zone de jeu ce qui fait que les communications entres les chefs d’équipes et le QG seront beaucoup plus claires car il y a beaucoup moins d’interférences.

Aussi dans la programmation, il est de bon usage d’éteindre le « beep » avant et après la transmission/émission d’un message ( la fonction signoff ). Ce son, même avec un écouteur, peut être entendu facilement par un adversaire proche de vous ( on ne compte plus les anecdotes ici ).

Erreurs d’utilisateurs

L’erreur d’utilisateur la plus commune est due à des PTT (push to talk) qui sont activés par inadvertance. Voil¸a donc pourquoi il est utile d’avoir les joueurs moins expérimentés sur émission basse, car ils sont ceux qui sont les plus enclins à ce genre d’erreur. La solution est normalement de demander aux joueurs autour de se nommer. La personne qu’on entendera dans la radio est normalement celle qui émet par inadvertance.

Il y a plusieurs astuces qui existent pour aider à pallier ceci, entre autre le truc du bouchon de bouteille d’eau, troué au centre, « tapé » sur le ptt pour les utilisateurs du modèle U94.

Conclusion

Si vous êtes intéressés sur comment bien communiquer, je vous réfère à l’article comment ne pas être un boulet, disponible aussi sur ce site.

Si vous êtes intéressés sur les fonctions de radios plus avancées et quelles fréquences utiliser, etc. votre manuel d’instructions normalement inclu avec votre radio est votre ami. Ils sont aussi disponibles sur certains sites

Les fréquences utilisées au airsoft y sont normalement inscrites sous les acronymes FRS/GMRS. Toute la documentation est normalement disponible aussi en ligne via votre fabricant de nos jours.

Soyez curieux, soyez patients et vous trouverez toutes vos réponses!

-Metalsynth

La pertinence des formations techniques au airsoft

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Vous est-il déjà arrivé, en pleine partie d’airsoft, être confronté à une situation qui vous empêche de progresser sur le terrain?

Vous êtes vous déjà demandé si une stratégie précise vous aurait permis de déjouer cette impasse ?

Avez-vous déjà observé un groupe de joueurs expérimentés effectuer des manœuvres impressionnantes, et vous demander où est-ce qu’ils sont allés chercher ça ?

Vous vous demandez si les formations techniques au airsoft sont pertinentes ?

On ne se le cachera pas, lorsque l’on passe le weekend à pratiquer un hobby, c’est pour se défouler, se détendre ou lâcher notre fou comme on dit. Alors pourquoi se faire ‘’chier’’ à aller en classe pour apprendre à jouer ? Quel est l’objectif au final et surtout, comment ce cours peut me permettre d’avoir plus de plaisir dans mes parties d’airsoft ?

L’airsoft est un sport/hobby basé sur l’honneur, le ‘’fairplay’’, la coopération et l’entraide entre joueurs, organisateurs et bénévoles.

Il demeure que les parties sont pratiquées dans un esprit de compétition, que nous voulons tous nous démarquer, tout au long de la partie, pour donner la victoire à notre équipe. Même si la victoire est un plaisir secondaire, il n’en reste pas moins qu’elle est agréable.

La victoire n’est pas le seul enjeu. Lorsque l’on croise le chemin d’une équipe compétenet, et que de cela découle un combat épique, ça laisse de bon souvenirs gravés à tout jamais en mémoire, en plus des discussions engendrées par ces anecdotes autour de la table du restaurant à la fin de la journée.

Plus l’expertise des 2 équipes qui s’affrontent est grande, plus la qualité des combats sera au rendez-vous ce qui, au final, va augmenter vos compétences et créer de beaux « firefights » contre les équipes adverses… bref, augmenter votre plaisir sur le terrain.

Et c’est là qu’une formation appropriée peut vous aider!

Qu’est ce qu’une formation technique airsoft?

Une formation n’est pas obligée d’être une classe théorique avec un instructeur qui vous enseigne “l’art de la guerre”. Cela peut simplement être un entraînement entre gars ou différentes équipes, où vous vous exercez et gagnez en expérience. Vous avez aussi des formations un peu moins pertinentes, données par des gens qui savent plus ou moins ce qu’ils font, mais ça reste de l’information qui peut servir, parfois aussi comme des exemples à ne pas suivre pour certain d’entre eux.

Mais alors à quoi ça sert d’aller vers des instructeurs pour suivre une formation ?

Un instructeur pourra, dans une journée spécialement dédiée à la formation et un cadre formatif prévu exactement pour ça, vous transmettre ses connaissances acquises aux fil des années, reçues d’autres instructeurs et/ou de sa propre expérience.

Qu’est ce qu’un bon instructeur ?

Un instructeur airsoft est une personne ayant acquis des connaissances qu’il veut partager avec les autres pour permettre de rehausser le niveau de jeu du maximum de gens. Un bon instructeur airsoft vous encouragera à partager vos nouvelles connaissances avec les gens autour de vous, et vous encouragera à le contacter si vous avez des questions, ou simplement pour échanger sur le sujet d’une technique apprise.

Un bon instructeur est une personne avec qui on devrait être à l’aise de discuter ouvertement.

C’est quelqu’un qui est prêt, ouvert à apprendre, à faire évoluer ses propres techniques et connaissances, par et pour d’autres personnes.

Pourquoi assister à des séminaires ou autres classes et non juste suivre l’exemple d’une personne d’expérience sur le terrain ?

Les instructeurs peuvent former des gens durant une partie, mais il est difficile de mettre le focus sur certains éléments précis en pleine action, et le style de jeu ne laisse souvent pas de place à l’erreur.

Il est évidement beaucoup plus facile de présenter de la matière lors d’une journée spécialement prévue pour ça. Où vous aurez le temps d’élaborer la technique enseignée et la mettre en application.

Dans ce contexte, même si vous faites une erreur, elle pourra être corrigée tout de suite, pratiquée à nouveau et poursuivre l’enseignement.

J’aimerais suivre une formation, mais je ne sais pas où aller ?

Différents instructeurs sont souvent présents sur de nombreux groupes airsoft. Sinon, d’autres joueurs ayant suivi les formations qui vous intéressent pourront vous diriger vers eux.

Sachez qu’il y a plusieurs formations disponibles reliées de près ou de loin à l’airsoft.

En voici quelques exemples au Québec :

+Formation en combat rapproché, ou CQB (Close Quarter Battle) de White Tactical

+Tireur d’élite (Dont le fameux cours de Sniper de Fox111)

+Sentinel Simulation a donné dans le passé des formations sur des techniques à appliquer lors de scénarios 24hrs et plus en forêt.

+FAQ Milsim  avec leurs articles (comme celui-ci ;)) et capsules videos, en plus de leur bootcamp niveaux 1 & 2

Etc.

En bref, les formations au airsoft sont des outils, des connaissances supplémentaires pour rehausser vos compétences et votre niveau de jeu. Toutes formation, même la moins crédible, est bonne à suivre du moment que vous sachiez prendre ce dont vous avez besoin pour le mettre en application.

Vous pourrez alors plus facilement vous en sortir lors d’une impasse ou d’un imprévu. N’ayez jamais peur d’aborder un instructeur, même en dehors du cadre de sa formation, pour lui demander des conseils. Et n’hésitez jamais à transmettre vos connaissances à vos pairs. L’instruction doit profiter à tous, et c’est ainsi que nous feront progresser l’expérience du jeu.

-Jon-

Comment configurer sa veste

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Qu’est ce que je mets sur ma veste tactique et comment je le dispose ?

D’abord, il faut savoir qu’il n’y a pas de recette gagnante déjà préétablie

Les items que vous portez sur vous et la façon dont ils sont disposés ont un impact direct sur votre efficacité à combattre sur le terrain.
La réponse à cette question dépend de plusieurs facteurs. Nous en aborderons certains ici.

1er Point

Quel type de personne êtes vous ?

Êtes-vous en bonne condition physique?
Non? Optez pour quelque chose de léger et facile à porter.

Êtes vous imposant ou plutôt mince?
Si vous êtes plutôt mince, sachez que votre surface de transport et votre capacité à porter plus de matériel est réduite.
Vous pouriez alors être obligé de sacrifier, par exemple, une rangée de chargeurs, pour en avoir que trois rangées sur vous au lieu de quatre.

Transpirez-vous beaucoup?
Vous pourriez devoir opter pour un ‘’Chest Rig’’ plutôt qu’une ‘’Plate Carrier’’ ce qui réduira aussi la capacité à ajouter des trucs à Porter, mais qui augmentera vôtre mobilité et qui aidera a vous maintenir plus au frais

2e Point

Vous avez besoin de quoi? Quel est le type de scénario ?
Allez-vous en milieu restreint, forestier ou les deux à la fois? Allez-vous jouer dans une partie nocturne? En hiver?

Tout ceci déterminera le matériel que vous devrez transporter.
–Un GPS n’est pas utile dans un bâtiment de 5 étages.
–Un dispositif de vision nocturne devient encombrant à trimbaler en plein jour.
Ce sont tous des items qui ajoutent du poids et du volume à votre équipement. Il faut bien valider la pertinence de chaque item.

3e Point

Comment disposer vos items sur votre veste.

Comme vous venez de voir dans les 2 points précédents, le matériel apporté varie grandement d’un scénario à l’autre.

Aussi, certains “rigs” ne permettent pas de disposer des poches comme on veut et nous nous retrouvons au prise avec une ergonomie imposée qui ne sera peut-être pas la meilleure pour vous.
Exemple, Si vous êtes gaucher, la plupart de ces vestes sont pensées et conçues pour les droitiers,
Vous aurez donc plus de difficulté à manipuler votre équipement et perdrez des secondes qui pourraient être vitales.
Si ce type de veste ne vous convient pas, je vous recommande fortement une veste tactique modulable (M.O.L.L.E. “Modular Lightweight Load-carrying Equipment“)
Vous pourrez alors disposer votre équipement de la meilleure façon qui soit, ce qui répondra aux mieux à vos besoins ergonomiques.

La disposition de votre matériel dépendra surtout de la vitesse à laquelle vous voudrez y avoir accès, ainsi que de votre rôle pendant la partie, ce qui nous amène directement au point 4…

4e Point

Vôtre rôle au sein du scénario.

Vôtre rôle déterminera le matériel nécessaire et de sa disposition sur votre veste.

Ainsi, si vous êtes chef d’équipe (squad leader), vous devriez avoir une radio sur vous pour communiquer avec vos hommes ou le poste de commandement (QG/HQ).

Vous serez sans doute appelé à naviguer d’un canal à l’autre, donc vous voudrez avoir un accès rapide à votre radio. Pour ce faire, vous la placerez donc à l’avant. Vous allez peut-être même devoir sacrifier une rangée de chargeurs, dépendamment de votre surface de transport.
Et si vous êtes un tireur droitier, vous l’installerez à votre gauche pour ne pas vous gêner lorsque vous épaulerez votre arme, et pour garder un meilleur accès à votre radio.

Vous voudrez également avoir accès à d’autres items administratifs, tel une charte des noms de code utilisés dans la partie, une liste des canaux radio et même une carte/boussole/GPS.

Vous voudrez y avoir accès rapidement et facilement, donc vous allez surement opter pour une poche administrative ou encore une poche utilitaire que vous pourrez disposer sur votre torse ou sur l’un de vos flancs.

Si vous êtes un fantassin (assaut), vous n’aurez pas nécessairement besoin de changer les canaux de votre radio, vous pourriez donc la placer dans votre dos.
Vous voudrez mettre la priorité sur vos chargeurs et des grenades/fumigènes. Vous aurez peut-être 4 rangées de chargeurs sur l’avant de votre veste versus votre leader qui doit transporter plus d’items administratifs, ou encore votre soigneur (medic) qui aura sur lui, si le scénario l’exige, Le kit de premier soins pour vous « réanimer ».

Vous pourriez aussi choisir d’avoir un sac modulaire tressé dans le dos de votre veste, qui ne vous permettrait pas nécessairement à vous d’y avoir accès, mais qui le serait facilement pour votre binôme. Cela va considérablement augmenter votre surface de transport et profiter directement à votre équipe.

Si vous jouer en solo, que vous n’avez pas de binôme ou d’équipier, pourquoi vous encombrer d’un tel type de sac ? Si vous voulez avoir un sac d’hydratation, allez-y le plus compact possible, et si vous avez trop de matériel à trimbaler, optez pour un sac à dos dont vous pourrez vous défaire plus rapidement.


Conclusion

En bref, ce que vous voulez avoir comme matériel et comment vous allez le placer sur votre veste, dépend de votre capacité de transport, du type de scénario auquel vous allez participer, de votre rôle dans l’équipe, et donc de ce que serons les items essentiels et la priorité d’accès de ceux-ci.

La clé est d’adapter son équipement, et de le faire évoluer au fil de l’expérience que vous allez accumuler. À la longue, vous prendrez vos aises et vos habitudes avec la disposition de votre équipement, et serez beaucoup plus efficace au combat.

-Jon-

10 règles pour survivre à son premier milsim.

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Vous êtes à vos débuts dans les milsims et vous cherchez un moyen d’augmenter votre niveau de jeu d’un cran ?

Suivez ces règles toutes simples et vous gagnerez le respect de vos camarades.

I-Restez avec votre équipe tout au long de la journée.

II-Mettez-vous en paire (binôme) avec un joueur plus expérimenté.  Sachez où il se trouve à tout moment.

III-N’utilisez jamais votre radio. La seule exception est si votre chef d’unité vous parle directement.

IV-Exécutez tous les ordres sans poser de questions. Même si l’ordre vous semble ridicule. Laissez votre chef d’unité se tromper et apprendre.

V-Ne marchez JAMAIS devant la ligne de tir d’un allié. Jamais, en aucun cas.

VI-Couvrez toujours votre secteur. Dans le doute, couvrez un secteur non surveillé par vos camarades.

VII-Si vous êtes appelé à faire du tir de suppression, tirez même si vous ne voyez personne. Le but est de faire peur et non d’éliminer les adversaires.

VIII-Lorsque vous avez à tirer,  utilisez une couverture et/ou baissez vous le plus possible. Si vous recevez des tirs, couchez-vous et/ou trouvez une couverture pour répliquer!

IX-Ne pensez pas strictement à éliminer l’ennemi. Pensez à réaliser les objectifs. À la fin, c’est vraiment ce qui compte.

X-Ne prenez pas d’initiative. Votre chef d’unité, lui, en prendra. Écoutez, regardez et apprenez. Un jour vous serez celui qui devra prendre les bonnes décisions.

Airsoft : Quand la réalité ne reflète pas la réalité

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Quand j’ai débuté au airsoft, j’était plutôt du genre à vouloir tout simplement jouer avec mes amis, quelque chose de plus à faire ensemble.

Avec quelques parties dans le corps, j’était devenu intéressé par l’acquisition de connaissances, afin de pousser le potentiel de l’équipe.

En gros, je cherchais à tout apprendre, afin que l’on puisse augmenter notre degré de performance et ceci n’a jamais cessé depuis.

Après avoir consulté des tonnes de vidéos, lu des livres et été aux quelques bootcamps qui nous étaient disponible, j’ai vite compris qu’il y avait un manque à combler, que beaucoup de techniques n’étaient pas montrées, que ce soit par peur de submerger les étudiants d’informations ou de tout simplement vouloir garder le cours à un niveau bas.

Je n’étais tout simplement pas satisfait de mes acquisitions de connaissances, j’en voulais toujours plus et pire encore, j’ai constaté que absolument tout était basé sur des techniques utilisées par les militaires.

Si le airsoft est basé sur la réalité, sa réalité est complètement différente.

Les paramètres, comme la courbe balistique réelle VS la courbe balistique sous l’effet du hop-up et la pénétration du réel VS la faible pénétration du airsoft pour n’en nommer que deux, font en sorte que le airsoft doit utiliser des tactiques et techniques  différentes  de ce que les militaires et opérateurs de ce monde utilisent.

Le airsoft peut être donc influencé par le domaine du réel mais en aucun cas il doit être sa réplique parfaite, car la réalité du jeu est différente.

Pour la même raison, un militaire qui s’insurge devant un joueur qui dit lui comprendre la tactique aura raison de s’insurger, tout comme un militaire qui dit pouvoir montrer tout doit avant tout accepter les paramètres différents que le airsoft présente, et adapter ses connaissances à sa pratique et non en faire une copie conforme de son expérience.

L’étudiant cherchant à pousser sa recherche personnelle devra prendre en compte ces critères et comprendre qu’effectivement, le airsoft demeure une entité différente.

Heureusement nous assistons aujourd’hui à une véritable révolution de l’information. Jamais on aura eu accès à autant d’informations et données diverses, mais il faut savoir discerner le bon du mauvais et au bout du chemin, c’est vous qui êtes le seul à pouvoir faire ceci.

-Metalsynth

Pourquoi le mot « airsoft » est plus logique que « réplique » au Canada?

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Nous sommes au Québec, province du Canada.

La loi des armes à feu est celle qui gouverne le statut du airsoft. Dans ce même ordre d’idée, il est logique d’aller voir comment ceux qui font appliquer ces lois ont désigné le airsoft.

La GRC l’appelle : »un fusil airsoft » comme on peut voir ici dans la description d’une réplique : 

http://www.rcmp-grc.gc.ca/cfp-pcaf/fs-fd/replica-replique-eng.htm

La CBSA l’appelle  : »un fusil airsoft » comme on peut constater ici dans leur mémorandum: 

http://www.cbsa-asfc.gc.ca/publications/dm-md/d19/d19-13-2-eng.html

Si on revient en haut ici, on peut constater que le mot réplique au Canada est problématique: 

http://www.rcmp-grc.gc.ca/cfp-pcaf/fs-fd/replica-replique-eng.htm

Certains vont dire, oui mais je la connais la différence. Le but ici n’est pas de créer une langue de bois, mais bel et bien de faire comprendre que beaucoup de nouveaux sont induits en erreur en appellant un airsoft par un autre mot. Vous imaginez la scène? Un gars, nouveau au airsoft qui se fait coller et dit qu’il a des répliques dans son coffre à un policier?

Les désignations comme:

Réplique: Qui vient des publications françaises de France et ailleurs enEurope, qui eux sont à l’autre extrême à tenter de faire passer ça pour un jouet avec leurs lois, tandis qu’ici ça doit faire mal pour être légal.

Lanceur: Terme qui a été inventé à un époque, dans le même but que le mot marqueur au paintball, afin de bien démontrer, dans l’oeil du public, que c’est bel et bien autre chose qu’une arme mais qui n’a aucun fondement réel contrairement au paintball. Nous dirions même que le mot lanceur pourrais être souffleur et aurait plus de sens. Nous sommes à une impasse avec ce mot.

Arme: Assez bizarrement mieux vu au Canada aux yeux de la loi que la France, ou il est vraiment déconseillé d’utiliser ce mot. Ici je déconseille aussi car c’est clairement une erreur de faire passer ça pour une arme, sachant que le but est de tirer sur une personne sans la blesser. Ce n’est pas une arme en tant que tel mais bel et bien un »outil sportif », au même titre qu’une raquette de tennis ou bien un baton de hockey que le joueur doit utiliser.

Nous devons commencer à entrer la culture Québéquoise dans nos moeurs et non copier nos cousins français. Faites des revues de airsoft, mettez vos vidéos en ligne pour les québéquois en utilisant le mot airsoft et non réplique. Tout le monde ne s’en portera que mieux.

Le airsoft en public

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Le saviez-vous?

Le airsoft est un sport qui se joue sur les terrains privés prévus à cette fin seulement.

Un organisateur prend la peine de contacter les autorités et les voisins avant un évènement sur un terrain privé, dans l’éventualité ou un joueur sortirais de la zone de jeu par accident. Certains terrains sont plus gros , il est donc normal de s’y perdre éventuellement pour certains.

Il est interdit de pratiquer cette activité sur un terrain public en tout temps pour des raisons de sécurité.

Tout objet ayant l’apparence d’une arme à feu en public peut causer des ennuis à celui qui la transporte de façon non reglementaire. Vous devez donc la transporter à l’abri des regards dans un étui ou »case » prévu à cette fin. La boite originale avec une photo dessus n’est pas recommandée.

Le airsoft est mal compris, car au Québec en particulier, la culture des armes à feu est TRÈS MAL vue. Soyez-en conscients et agissez comme tel.

Depuis 1 an, nous avons pris connaissance de 17 occasions ou il y a eu dérangement de la paix.

Nous devons insister: Agir de façon irresponsable n’est pas et ne sera jamais une excuse.

Top 5 des raisons données pour ne pas faire le bootcamp!

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Il y a plusieurs raisons de ne pas vouloir faire le bootcamp, mais voici les 5 raisons qui nous ont été donnés le plus souvent par des détracteurs!

5- ‘’Je veux pas être mis en binôme avec n’importe qui’’

4- ‘’C’est trop loin’’

3- ‘’J’ai pas le gout de me faire mouiller’’

2- ‘’J’aime pas les power trip de joueurs qui se prennent pour des instructeurs militaires juste pour dire aux autres quoi faire pis se penser mieux que les autres en le faisant juste pour donner des ‘’cartes’’ pis empêcher du monde qui ont pas ces ‘’cartes’’ là d’entrer dans des games qu’ils pourraient faire de toute façon pasque un bootcamp pour jouer au airsoft c’est n’importe quoi. ’’

1- ‘’Je veux pas faire de pushups’’
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5- ‘’Je veux pas être mis en binôme avec n’importe qui’’

Cette raison se comprend, mais c’est manquer le but du bootcamp. Le bootcamp a été fait dans l’optique ou nimporte quel joueur sera capable de se greffer à une équipe, dans nimporte quelle partie milsim, et être un membre efficace de cette union temporaire, ce qui rendra leur interaction beaucoup plus intéressante avec les autres joueurs.

Par conséquent, ce joueur qui était seul ne le sera probablement plus pour les prochaines parties!

4- ‘’C’est trop loin’’

Situé à environ 45 minutes de Montréal, le bootcamp est relativement plus près que plusieurs événements qui sont beaucoup plus fréquentés et qui eux sont régulièrement à plus de 90 minutes de route.

Certaines parties, auquel l’auteur de cet article participe annuellement, sont à 6 heures, parfois plus, de route. À moins d’habiter hors du pays ou en région vraiment éloignée, je doute que ceci soit une raison honnête. D’ailleurs, si vous n’êtes pas prêts à faire beaucoup de route, vous allez manquer des événements vraiment intéressants durant votre carrière de joueur!

3- ‘’J’ai pas le gout de me faire mouiller’’

À ce jour, tous les bootcamps ont eu lieu malgré la pluie. Tout les joueurs qui y ont participé n’ont retenu que du positif de leur expérience, malgré la pluie. À ce jour, seulement 3 éditions sur 9 ont subit une pluie légère pendant la journée et elle était de courte durée.

Vous aurez plusieurs parties ou la pluie sera à l’ordre du jour. C’est dommage, mais c’est aussi un outil qui peut servir à votre avantage. La pluie peut camoufler le bruit des pas et des branches! Aussi, certains organisateurs achètent des consommables pour la partie pour ajouter des effets à leur partie, ce qui fait que des dépenses ont été encourus. Demander des remboursements et/ou enlever la place à d’autres joueurs de s’inscrire dans une partie à place limitées est vraiment mal vu par une organisation, car vous faites du dommage à leurs profits. Dépendant des organisations, certaines ré-investissent 100% des profits dans les parties afin d’assurer la qualité de leurs événements. Ne les découragez pas de continuer cette pratique et soyez fiables ;)

2- ‘’J’aime pas les power trip de joueurs qui se prennent pour des instructeurs militaires juste pour dire aux autres quoi faire pis se penser mieux que les autres en le faisant juste pour donner des ‘’cartes’’ pis empêcher du monde qui ont pas ces ‘’cartes’’ la d’entrer dans des games qu’ils pourraient faire de toute façon pasque un bootcamp pour jouer au airsoft c’est nimportequoi. ’’

Ça commence bien ? Décortiquons ça un peu :

–Power trip: Comme la photo en début d’article le confirme, nos instructeurs font tout avec les joueurs, donc on ne fait rien subir aux joueurs que nous ne sommes pas prêts à subir nous mêmes. D’ailleurs, nos deux instructeurs les plus récents ont fait le bootcamp (avant d’être instructeur) à titre d’élève. Il faut comprendre que FAQMilsim.ca est un collectif d’instructeurs, de différentes équipes, qui collaborent ensemble dans le but d’améliorer le style de jeu milsim spécifiquement et non les autres types de parties. Si ceci aide ailleurs tant mieux, mais ce n’est pas le but premier de FAQMilsim. Si vous doutez toujours de notre bonne volonté, je vous conseille les trois vidéos de commentaire des joueurs que nous avons recueillis après les bootcamp des dernières années, disponibles sur notre page, afin de vous faire une idée.

Car peu importe ce qui est écrit ici, ceci demeure notre opinion. Allez écouter celles de vos frères et soeurs de la communauté!

–Pour donner des cartes: Au meilleur de notre connaissance, il n’y a aucune formation reconnue pour l’airsoft au Canada qui permet d’avoir une ‘’carte’’, nous n’avons donc aucune idée d’ou ce mythe prend ses racines.

La seule chose qui semble faire allusion à ceci est la formation de sniper donnée via le site www.airsoftcanada.com. Cette formation certifie que le joueur à été initié aux pratiques sécuritaires des distances d’engagements minimales et que SI L’ORGANISATION LE SOUHAITE, le joueur est autorisé à tirer, action à verrou (bolt action) seulement, à des vélocités légèrement supérieures à celles normalement permises sur les terrains. Ceci ne donne pas une ‘’carte’’. Le joueur est ajouté à une liste en ligne sur le site, et les organisations peuvent consulter cette liste et entreprendre des démarches de confirmation d’identité si ils ont des doutes. Il est du devoir de l’organisation de se renseigner à propos de cette certification avant de la permettre à ses propres parties.

–Pour empêcher le monde d’entrer dans les games: Il n’y a aucun moyen légal de tordre le bras à une organisation pour qu’elle se plie à nos exigences… et je dois l’écrire en plus… nous n’avons utilisé aucun moyen illégal pour tordre le bras à des organisations.

–Bootcamp pour jouer au airsoft c’est nimporte quoi: Depuis 2010, nous avons vu un boom de joueurs d’airsoft, ce qui est bon pour le marché, mais pas vraiment pour la culture qui était en place. Les vieux systèmes de parrainage ont été relégués aux oubliettes, ce qui a créé un manque de culture générale chez les joueurs.

Dans des parties plus accessibles, connues sous le nom de ‘’skirmish’’ en airsoft (qui se comparent an ‘’recball’’ au paintball), ceci est inconséquent. Dans une partie ou le MILSIM est de mise, il y a plusieurs choses que des joueurs vétérans nous ont appris; à travers divers formations et à travers le jeu, en nous parrainant, qui ont fait que nous sommes devenus des joueurs plus compétents avec le temps. Aujourd’hui, le milsim est très mal compris et pire encore, il était mal compris avant!

Nous avons remarqué de plus en plus de plaintes d’organisateurs qui se font « saboter » leurs événements par des joueurs qui ne comprennent tout simplement pas la dynamique de jeu différente qu’un contexte scénarisé apporte.

Ceci dit, même dans les parties ou l’aspect compétitif prime (wargame), il n’est pas rare, en situation de commandement, que la partie soit déplaisante car les joueurs n’exhibent pas les aptitudes nécessaires afin que la partie soit intéressante pour eux. Nous nous retrouvons alors dans un cercle vicieux ou le rôle de commandement devient indésirable, donc la dynamique de la partie devient de plus en plus près de parties qui s’apparentent à une capture de drapeau.

FAQMilsim à répondu à l’appel des organisateurs et est allé de l’avant avec son bootcamp depuis les 10 dernières années, après 2 ans de silence radio des organisations qui proposaient des formations à cette époque, pour donner une boite à outils aux joueurs afin qu’ils puissent aider la vision des organisations milsim, car il y a beaucoup de choses qu’un joueur doit apprendre pour ce type de partie qui ne sont pas couverts dans les règles en ligne mais qui demeurent universelles dans un contexte milsim scénarisé ou compétitif.

Vous n’êtes pas obligé de le croire, mais nous vous le confirmons ici et maintenant, le milsim est une activité d’initié! Vous ne pouvez pas vous improviser joueur milsim, vous devez faire des recherches et vous renseigner, peu importe votre méthode.

Oui, il y a des organisations qui se disent milsim et qui ne le sont pas vraiment. La racine du mot est déjà un très bon indice : ‘’simulation militaire’’. La seule façon de comprendre la différence, c’est d’avoir acquis un point de référence!

Nous devons clarifier ici: Non le milsim n’est pas la crème de la crème de l’expérience airsoft. C’est comparable à aimer mieux manger un steak que de la crème glacée. Chaque chose sera appréciée pour ses qualités innées. L’auteur de cet article est du genre à ne pas se limiter et aller à tout les types d’activités. Avoir une perspective générale et diversifiée aide beaucoup pour savoir ou est notre place dans le grand dessin d’airsoft.

1- ‘’Je veux pas faire de pushups’’

Nous non plus!

Mettre l’objectif avant le confort personnel, là est la raison, le pourquoi, le moteur d’une bonne expérience milsim… symbolisé dans un pushup!
Peu importe la raison qui vous retient, nous avons plusieurs articles en ligne qui peuvent vous aider, et il y a de nombreuses ressources en ligne qui vont encore plus loin que nous.

Si vous êtes réellement intéressé, vous n’aurez pas besoin du bootcamp mais n’oubliez pas, le bootcamp est aussi une expérience MILSIM!

-Si vous aimez explorer ce genre de sujet, FAQMilsim organise un bootcamp à chaque année, vers la fin du mois d’avril ou début de mai.

En septembre exceptionnellement pour 2021!!

Cherchez notre annonce d’événement sur notre page facebook!